Il s'agit tout d'abord d'une femme : Sabina Guzzanti. Réalisatrice, comédienne mais aussi comique, Guzzanti est connue pour ses imitations de Silvio Berlusconi. Le documentaire Viva Zapatero (2005), qui dénonce les problèmes de liberté d'expression rencontrés en Italie est à voir. Plus récemment, cette jeune femme engagée a réalisé Draquila (L'Italie qui tremble). Ce film revient sur la gestion par le gouvernement Berlusconi du tremblement de terre de l'Aquila en 2009. L'occasion d'aborder, de manière plus générale, les questions de la propagande, de la corruption et des profits ; autant d'éléments qui concourent à dresser le portrait d'un homme d'affaires aux commandes de l'Italie. Un article de Courrier International daté de novembre 2012, en fait d'ailleurs une bonne description
(voir http://www.courrierinternational.com/article/2010/11/03/draquila-le-bal-des-vampires).
(voir http://www.courrierinternational.com/article/2010/11/03/draquila-le-bal-des-vampires).
Il est ensuite question d'un homme : Erik Gandini. Celui-ci cible également, à travers ses films, l'empire médiatique de Silvio Berlusconi et la question de la liberté d'expression (Videocracy). Mais, ce qu'il faut aussi retenir de lui, c'est Surplus, soit une sorte d'essai en forme de clip, qui exacerbe certains codes de la publicité pour mieux les dénoncer. Le documentaire met en évidence les dérives d'une extrême mondialisation, la course folle au profit et la société d'abondance et de gâchis dans laquelle nous vivons.
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