The House of the Devil








The House of the Devil raconte l'histoire d'une jeune étudiante en galère qui n'a même pas de quoi se payer son premier loyer (mais c'était ça ou continuer à partager une chambre de 12 m2 mal éclairée avec une fille sale et mal élevée, qui passe son temps à dormir en ronflant très fort quand elle ne fait pas l'amour avec son gars). Prête à tout donc pour se faire un peu d'argent, la jeune fille (au doux prénom de Samantha) accepte de se perdre en pleine cambrousse pour garder un bébé qui n'existe pas. 

Avis plutôt mitigé pour ce film d'horreur réalisé par Ti West (je crois qu'il n'a d'ailleurs jamais fait autre chose que des films d'horreur). Dès le début, The House of the Devil nous plonge dans l'univers des années 80 : pas seulement sur le plan des décors, des costumes ou des coiffures, car Ti West réalise aussi à la façon "années 80" : générique kitschou avec arrêts sur images et crédits en jaune orangé, zooms saccadés sur les visages des acteurs, etc. L'illusion est parfaite. On oublie vraiment qu'on a affaire à une production qui date de 2009.

Le rythme est plutôt lent - et il le reste pendant quasiment les 3/4 du film- mais Ti West semble réussir à maintenir un bon suspense. Tout va bien donc, jusque là. Mais il y a cette fin. Dénouement ultra-rapide pour le coup, presque bâclé, où notre héroïne se débarrasse des grands malades en deux coups de cuillère à pot. On aurait souhaité que la lutte dure un peu plus longtemps...
Mais enfin, de toute façon, c'est trop tard, le mal est déjà fait... ahahah 

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