Holy Rollers






Présenté l'an dernier au Festival de Deauville, Kevin Asch  a remporté le prix de la révélation Cartier pour ce premier long.

Justin Bartha et Jesse Eisenberg


New-York, années 1990, musique hip-hop, quartier juif, Holy Rollers (ou Jewish Connection) dresse le portrait de Sam Gold, 20 ans, issu d'une famille de juifs orthodoxes, et pris dans un trafic d'ecstasy dans lequel il joue le rôle de passeur, depuis l'Europe jusqu'aux Etats-Unis. Le jeune homme se laisse vite attraper par le goût du luxe et de l'argent facile, s'éloignant peu à peu de sa famille et des préceptes de sa religion... 

C'est Jesse Eisenberg - que l'on a beaucoup vu ces derniers temps, notamment dans Zombieland et the Social Network- qui interprète le personnage de Sam, aux côtés de Ari Graynor -aperçue dans le très ennuyeux Nick and Norah's Infinite Playlist (Peter Sollett, 2008)- . Celle-ci interprète la femme du "patron", dont notre ami est évidemment tombé amoureux .

Pour un premier film, c'est plutôt une réussite. Kevin Asch parvient à capter notre attention du début jusqu'à la fin. Il faut dire que le réalisateur connaît plutôt bien son sujet, étant lui-même juif et new-yorkais d'origine. Pour ce qui est du trafic de drogues, ça, c'est autre chose,  mais il s'agit en tout cas d'une histoire inspirée de faits réels, et d'autant plus intéressante qu'elle touche donc une branche très traditionaliste du judaïsme. 

1 commentaire:

  1. enfin réussis a commenter ton blog... Halleluja.!!!
    Même si ce n'est pas la bonne rubrique, j'en profite pour glisser un petit mot sur le dernier film "d'horreur" norvégien: "Troll Hunter" plutôt barré comme délire, il en rebutera probablement certain, il reste, selon moi, assez original pour le trouver intéressant.

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