Fair Play : Je "playfair" voir autre chose






Sorti en 2006, Fair Play est un long métrage franco-belge réalisé par Lionel Bailliu. On peut facilement diviser le film en cinq voire six "grandes parties" d'à peu près vingt minutes chacune - la dernière constituant en quelque sorte l'épilogue de notre histoire.
Chaque partie se caractérise par un affrontement sportif entre les différents personnages du film qui s'avèrent en fait appartenir à la même entreprise. Ainsi, les matches de squash, les parties de golf, les rando ou autres balades en aviron se transforment rapidement en jeux pervers où chacun, tour à tour, tente de parvenir à ses fins en exerçant (et en abusant de) son pouvoir sur l'autre.

Bref, sinon, on peut résumer le film ainsi :

1- Beaucoup de blabla (et l'activité sportive ne rattrape pas vraiment les dialogues ennuyeux)
2- Pas assez de "profondeur". Bailliu ne fait qu'esquisser ses personnages, et c'est  dommage.

Je savais qu'il ne fallait pas s'attendre à un chef d'oeuvre, mais je suis quand même déçue.

Enfin, si je devais tout de même donner au moins une bonne raison de voir ce film, ce serait finalement pour cette partie de squash mémorable qui oppose Charles, le patron de l'entreprise, à Alexandre, le jeunot émotif et peu sûr de lui, mais qui ne se laisse pas abattre pour autant. Si vous voulez vous épargner le reste du film qui ne représente pas un très grand intérêt, vous pouvez donc regarder uniquement à partir de la septième minute et jusqu'à la vingt-cinquième ou vingt-sixième minute environ...
D'ailleurs, saviez-vous que Lionel Bailliu avait tourné en 2004 un court-métrage nommé Squash, qui mettait en scène un match (de squash, of course) entre un patron et son employé ? ... 

Quant à cette fameuse expression, "fair-play", on l'entend TROP (presque dix fois en 95 minutes, c'est un score tout de même) et ça finit par agacer sérieusement. A mon avis, une fois dans le titre suffisait.

N.B : mille excuses pour le jeu de mots très limité du titre, je crois qu'il est temps pour moi d'aller me coucher.

3 commentaires:

  1. J'aime bien cette critique. et je dois être bon public, mais le jeu de mot sur le titre, j'approuve (je l'ai même raconté à Laura en le lisant, et ça l'a fait marrer!)

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  2. J'aime bien ta critique. Et j'approuve le jeu de mot (je dois être bon public)!

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  3. Merci, je me sens moins seule ! :) Ce film n'était vraiment pas terrible...

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