L'homme qui rétrécit : la menace nucléaire à l'écran






Film américain réalisé en 1957 par Jack Arnold, L'homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man) plairait sans doute à nos écolos d'aujourd'hui.

La pauvre Louise Carey fait ce qu'elle peut pour soutenir son mari ...

L'histoire raconte les mésaventures de Scott Carey, qui, après être passé à travers un nuage radioactif, se voit rétrécir et maigrir de jour en jour, jusqu'à ne devenir pas plus gros que la moitié d'une allumette - c'est à cette taille en tout cas que notre homme finit lorsque le film s'achève. Mais on peut imaginer qu'il va continuer à rapetisser, encore et encore ...

"Ne serais-je pas l'homme du futur ?" se demande Scott en regardant les étoiles. Il s'imagine en effet que bien d'autres hommes pourraient être confrontés à la même transformation, sous l'effet de radiations nucléaires. (Oui, bientôt la terre ne sera plus peuplée que par des Lilliputiens...)
Plus que du fantastique, ce film relève de la science-fiction. Ici effectivement, rien d'inexplicable : l'origine de sa "maladie" est très rapidement dévoilée et jamais remise en cause.

Dans la première partie du film, Scott subit de nombreux examens, et les scientifiques s'affairent à dénicher le remède qui lui permettrait de retrouver sa taille d'origine. Mais rien ne semble pouvoir sauver notre homme. Finalement, il doit trouver des moyens pour s'adapter à ce nouvel univers. Car tout est devenu hostile et dangereux, à commencer par son chat Kitty, qui fait désormais pour lui la taille d'un dinosaure. 
J'étais donc aussi curieuse de voir le film pour ses effets spéciaux. 
Ceux-ci sont assez impressionnants quand on sait que le film a plus de cinquante ans, même si quelques incohérences demeurent. (heu, des petits soucis de proportion justement ?!...).

Finalement, si L'homme qui rétrécit reste incontestablement un film à voir, il faut savoir qu'il y a tout de même pas mal de longueurs, et que les réflexions que fait le personnage sont parfois plus vaseuses que métaphysiques.

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