De Super 8 à In Bruges, de la déception au gros coup de coeur

Voici un petit résumé de ce que j'ai pu regarder depuis vendredi dernier ...

Bons Baisers de Bruges


Le fameux duo "attendrissant"
Vendredi après-midi, dans le train, en rentrant à Montpellier, je lance, pour passer le trajet, Bons Baisers de Bruges. Eh bien, j'ai été très très agréablement surprise. A voir ! Moi qui m'attendais à une comédie de bas-étage comme on sait bien les faire un peu partout (il faut reconnaître que le titre et l'affiche du film prêtent à confusion, non ?), je me suis finalement laissée prendre par cette comédie dramatique (pour ne pas dire ce drame, même si je dois admettre que le terme est un peu fort quand même) réalisée par Martin McDonagh. Colin Farrell en simplet dépressif est très touchant, et forme avec son coéquipier, Brendan Gleeson (Ken dans le film) un duo attendrissant. "Touchant", "attendrissant", oui, oui, j'avoue, j'ai versé ma petite larme. Et puis, il y a le monumental Ralph Fiennes qui ne gâte rien...

Super 8




Vendredi soir, sortie ciné. C'est parti pour Super 8. Très motivée à l'idée de découvrir ce film dont on parle depuis des semaines (et même qu'on pensait au début qu'il était réalisé par Steven Spielberg alors qu'en fait il n'en est que l'un des producteurs, mais c'est tellement fait pour nous induire en erreur...Bref !), j'ai été déçue par le "monstre", par l'histoire -léééégèèèrement dénuée d'originalité - bref, par quasiment tout, vous me direz, eh bien non, parce qu'il faut tout de même reconnaître que l'ambiance du film est exceptionnelle, tout comme les décors et les costumes de la fin des années 70. Et puis, aussi, il y a les gamins, qui jouent vraiment bien et sont mimis comme tout. (Je deviens gâteuse, déjà, à mon âge). Bon, plus sérieusement, je crois que ce film n'est pas à voir à partir de dix ans mais seulement quand on a dix ans. Il faudra demander à nos cadets s'ils ont aimé.


La Planète des Singes : les Origines


Tom Felton  (alias Drago Malfoy) en méchant garçon, pour changer
Dimanche après-midi, re-sortie ciné. C'est parti pour La Planète des Singes, les origines (Rupert Wyatt) Ne vous inquiétez pas, les critiques ne vont pas decrescendo. Celui-ci m'a beaucoup plus plu (plupluplu) que le précédent. Bravo à Andy Serkis qui incarne très bien le singe surdoué. Notre homme maîtrise désormais très certainement à la perfection le motion capture. Le film est très réaliste, et on se laisse prendre au jeu, même si l'on sent un peu de relâche sur les séquences où les singes affluent par dizaines ; car si l'on arrive à se demander plusieurs fois si César n'est pas finalement un vrai singe (avec des yeux d'humains, cela va de soi), on a plus de mal à y croire quand nos "amis" les primates remplissent quasiment tout l'écran. On a effectivement parfois l'impression que le type aux effets spéciaux a juste appuyé sur la touche "multiplier", mais bon...

Les Egarés




Lundi soir : Les Egarés (André Téchiné, 2002). Un film français bof comme on en a de temps en temps (souvent ?). Emmanuelle Béart est sans surprise. Gaspard Ulliel vraiment trop jeunôt. Et le personnage qu'il incarne est terriblement agaçant. De plus, le fils de Béart dans le film est censé avoir treize ans mais ne fait que débiter des phrases d'adulte. Et ça aussi, c'est agaçant. Bon, finalement, plutôt décevant.



Away we go




Tout-à-l'heure : Away we go, de Sam Mendes. Le film raconte le road-trip d'un jeune couple qui s'apprête à avoir un enfant. A la recherche d'eux-mêmes, de la famille qu'ils sont sur le point de fonder, Burt et Verona ne cessent de se poser des questions. Mais ils s'aiment, c'est déjà ça. A la fois grave, drôle et poétique, Away we go est un film qui fait du bien. Vraiment. 
Burt & Verona, sacrés plus beau couple 2009



3 commentaires:

  1. J'étais pas très motivée par Super 8 et je me méfiais pas mal des commentaires dythyrambiques des gens sur ce film. J'ai lâché ce brave Spielberg depuis pas mal de temps, même si j'avoue que les premieres films restent des monuments. Je ne suis donc pas allée voir le petit nouveau dont je n'arrivais pas à saisir l'intérêt dès le départ. Quant à Bon baisers de Bruges,j'aime beaucoup Brendan Gleeson donc ça m'a bien motivé! Je suis complètement hostile dès le départ aux films moitié humains/moitié synthèse, donc pas de planète des singe non plus. Je n'arrive pas à concevoir qu'on puisse mettre des acteurs en fasse d'écrans bleu ou de de personnes recouvertes de capteurs et en faire un bon film. Par contre j'avais beaucoup aimé les Egarés. Mais sans doute ne suis-je pas du tout objective: est ce parce que je suis une inconditionnelle de Téchiné, même si j'avoue qu'il peut être un peu chiant (moins que Rhomer ceci dit). Tu avais vu l'adaptation qu'il avait faite des Soeurs Brontë? Je trouve les Egarés très gracieux, et Béart assez juste pour une fois. Par contre c'est clair que le gamin est vraiment pas crédible, je m'étais fait la réflexion. Il est même assez monolythique.

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  2. Je suis d'accord pour Téchiné, moins chiant que Rhomer (mais tu me diras, la seule expérience que j'ai de Rhomer c'est Les Amours d'Astrée et Céladon...), mais c'est sûr, j'avais pas accroché avec les Egarés. Ceci dit je ne connais pas Les Soeurs Brontë, et je suis curieuse de voir ça, surtout qu'Isabelle Huppert y tient un rôle !

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